Luc-Henri Fage

photos, films, livres, expéditions…

à travers la Pierre

Le film

Entre le col de la Pierre saint-Martin et le Pic d'Anie, s'étend un désert de roche calcaire. Pourtant, une rivière coule bien ici. Mais pour la voir il faut les yeux du spéléologue, car elle circule sous 400 m d'épaisseur de roche calcaire

Cette caverne porte un nom célèbre: la Pierre Saint-Martin.

Elle fut, et à deux reprises, la cavité le plus profonde du monde, avec plus de 1500 m de profo et reste dans le coeur des spéléologues, un cavité aimée et redoutée à la fois. Plus de 50 km de galeries collectent plusieurs rivières souterraines qui sortent au grand jour après un parcours mystérieux, 1500 m plus bas, et 10 km plus loin.

Pour Richard, géographe et spéléologue, passionné par l'exploration, le monde entier est son laboratoire. Ce directeur de recherche au CNRS a exploré la Nouvelle-Guinée, la Chine, la Patagonie... Il revient à ses premiers amours, en compagnie d'une autre exploratrice, mais des grands espaces d'Asie Centrale, Priscilla Telmon. Il lui a proposé de suivre le chemin de la goutte d'eau à travers la roche, à travers la Pierre.

Une véritable expédition de spéléologie s'engage doublée d'une aventure scientifique pour découvrir les mécanismes intimes qui ont créé ces rivières sans étoiles. Priscilla va ainsi observer comment se forment les gouffres, les galeries, les concrétions et surtout la salle gigantesque de la Verna, dans laquelle se tiendrait aisèment plusieurs fois la cathédrale de Notre-Dame de Paris... Sans oublier la vie souterraine, présente contre toute attente, dans le gouffre.

Un film écrit et réalisé par Luc-Henri Fage

Conseiller scientifique Richard Maire

 

Produit par Jean-Marc Robert • Musiques Michel Pascal

Prise de son Patrick Mauroy • Images Luc-Henri Fage

Seconde caméra Daniel Penez • Montage Laurent Samama, Luc-Henri Fage, 2005 • Une production Média Vidéo Compagnie, avec la participation de France 5, France 3 Sud et France 3 Aquitaine et le Ministère de la Recherche.

Durée 52 mn 30 sec - Pal - stéréo

© Média Vidéo Compagnie, Luc-Henri Fage, 2005

  • Les protagonistes

    La caverne

    Pour un gouffre géant, c'est un gouffre géant. En un mot : mythique. La traversée se termine en apothéose dans la salle géante de la Verna, 240 m de diamètres et 200 m de haut ! On pourrait y emboîter une quinzaine de fois la cathédrale de Notre-Dame de Paris!!!

    La mesure en 3D au laser, réalisée au cours du tournage par l'équipe d'ATM 3D (des géomètres spéléos spécialisés dans la mesure en 3D avec un appareil au laser...) de la salle a permis enfin de lever un topographie précise de la salle géante...

    Voir leur site : www.atm3d.com/

     

    Richard Maire

    Richard, dit aussi "le Professeur" explore inlassablement les cavités du monde entier, de la Nouvelle-Guinée à la Chine, de la Patagonie à l'Algérie. Mais il garde une tendresse particulière envers la Pierre Saint-Martin, où il participa à la belle exploration du BU56, avec son alter-ego Jean-François Pernette, un grand gouffre parallèle au réseau de la Pierre Saint-Martin. Son travail de recherche (il est directeur de recherche au CNRS, à Bordeaux) l'a conduit à étudier les sédimentations de la galerie Aranzadi, en compagnie du chercheur belge Yves Quinif, qui leur ont permis de remonter le temps et de définir la date de la création, par effondrement, de la salle géante de la Verna...

    C'est le troisième film de Luc-Henri Fage où il apporte sa fougue et sa passion :

    1993, "Le gouffre perdu de Papouasie"

    2001, "L'expédition Ultima Patagonia"

    2005, "A travers la Pierre"

     

    Priscilla Telmon

    Exploratrice, grand voyageuse, photographe, écrivain-voyageur, elle a réalisé des périples audacieux en Asie Centrale et dans les Himalaya. Le dernier voyage se déroula en 9 mois, seule, sur les pistes piétonnes du Vietnam à Lhassa, sur les traces d'Alexandra David-Néel. Sa pratique de l'escalade et de la montagne l'a aidé pour ce baptême audacieux qu'elle a accepté d'emblée. Elle prépare un documentaire de long métrage sur cette expédition, ainsi qu'un livre (en écriture).

    Depuis le tournage, elle co-présente avec Yves Pacalet une émission de marche écologique et philosophique "Le sens de la marche" sur France 5.

    Voir son site : www.priscillatelmon.com

    Michel Douat et Joël Danflous

    Michel Douat, dit aussi Mickey, est un des piliers incontournables de l'ARSIP, avec son ami Joël Danflous. Mickey participa à l'aventure de la première jonction d'une entrée supérieure (Tête Sauvage) avec le réseau amont de la Pierre Saint-Martin, qui ramena en 1966 le record mondial de profondeur au système (avec -1152 m à l'époque). Leurs connaissances de la Pierre, aussi bien sous terre qu'en surface, aussi bien que les relations qu'ils entretiennent avec les spéléos et les autorités de la région, ont été décisifs dans la réussite du tournage. Le site de l'ARSIP arsip.free.fr

     

    L'équipe technique

    Images Luc-Henri Fage, seconde caméra Daniel Penez, lumière Serge Caillault, son Patrick Mauroy...

    Utilisation de la grue légère (merci à JP Bailly de MC4) sur le lapiaz...

     

     

    L'équipe logistique

    Enfin la sortie, après 24 heures non stop de progression sous terre... Le tunnel creusé par EDF dans les années 60 permet de sortie au niveau de la Verna, 1058 m plus bas et 10.000 m plus loin que l'entrée, le gouffre SC3...

    De gauche à droite, LH Fage, Gérard Casenave (guide), Patrick Mauroy (ingé son), Michel Douat, Joël Danflous, Gaël Hénaut... au centre, Priscilla.

  • Interview du réalisateur

    Pourquoi ce film ?

        A quel moment les grands médias parlent-ils de spéléologie? Quand il y a des accidents. Et uniquement. Du coup, le grand public se fait une image faussée des spéléologues. Ils apparaissent comme des farfelus, de dangereux casse-cou qui attendent que les pompiers viennent les chercher. Alors que c'est tout le contraire! depuis 40 ans, les spéléos français ont organisé leur propre « spéléo-secours », avec des stages de formation volontaires, et des exercices réguliers. L'école française de spéléologie, copiée dans le monde entier, enseigne aussi aux jeunes spéléos à explorer en sécurité, à connaître leurs limites, à renoncer en cas de risques objectifs. Comme disait un célèbre montagnard, « je préfère être un con vivant qu'un héros mort ». Donc ce film veut simplement plonger le spectateur dans un voyage initiatique à travers la roche, et lui montrer les différents aspects scientifiques de la spéléologie. La géologie, l'hydrologie, la biologie... Car il existe même des animaux sous terre!

     

    Comment avez-vous eu l'idée de ce film ?

        Ce film est le fruit d'une longue amitié avec le scientifique et spéléologue Richard Maire. On s'était rencontré en 1979 sur la Pierre Saint-Martin, et en quelques heures à arpenter la montagne, il m'avait fait comprendre le fonctionnement très complexes des rivières souterraines de ce coin des Pyrénées. Je m'étais senti brusquement très intelligent! En fait, c'est Richard qui a le don et la passion de faire partager ses connaissances envers ses amis spéléologues. Ma tâche est de faire partager cette passion par le grand public. Plus tard, nous avons participé à quelques unes des grandes aventures spéléologiques françaises à l'étranger. En Algérie, en Nouvelle-Guinée et aussi en Patagonie Chilienne, et à chaque fois, il en était sorti un film d'aventure. Le dernier était « L'expédition Ultima Patagonia », en 2001. Et c'est en terminant ce film, avec le producteur, que nous avons eu l'idée d'une série sur la planète calcaire avec Richard Maire.

     

    Qui est Richard Maire ?

        C'est un scientifique et un grand spéléologue à la fois. Son métier : karstologue, c'est à dire un géographe spécialisé dans l'étude des montagnes calcaires, ce que l'on appelle des Karsts. Il est directeur de recherche au CNRS (à Bordeaux). Sa passion de l'exploration l'a mené aux quatre coins de la terre, pourvu qu'il y ait du calcaire. Il a une forme physique exceptionnelle, et ce n'est pas facile de le suivre caméra en main! Il dit d'ailleurs souvent que « mon bureau, c'est la planète calcaire ».

     

    Dans ce film, il n'est pas seul ?

        En spéléo, on est rarement seul. Il n'y a pas ni vedettes, ni héros solitaire. C'est toujours une affaire d'équipe! Pour parcourir un grand gouffre comme la Pierre Saint-Martin, il faut une solide équipe, des amis de longue date, en qui on a totalement confiance. Dans ce film, Richard partage la vedette avec Priscilla Telmon. Je lui ai présenté cette jeune femme, écrivain-voyageur et photographe, membre de la société des explorateurs français, comme moi, qui ne connaissait rien du monde souterrain. Avec sa fraîcheur de béotien, elle réalise une médiation parfaite entre le spectateur et le scientifique. Elle pose les bonnes questions et elle attend des réponses débarrassées de toute fioriture scientifique inutile. Richard est déjà naturellement doué pour ça, mais ce duo fonctionne à merveille! On a envie de refaire d'autres films tous les trois...

     

    Ce film « à travers la Pierre » embarque le spectateur dans une folle équipée sous terre. Etes-vous spéléologue vous-mêmes ?

        Oui, je suis spéléo depuis l'âge de 17 ans. Il est difficile de maîtriser sous terre la réalisation d'un film, caméra en main, si on n'est pas parfaitement à l'aise dans ce milieu difficile. Depuis une vingtaine d'années, j'ai réussi à combiner ma passion de la spéléo avec mon métier de journaliste, photographe puis de réalisateur de films documentaires. Témoigner des beautés du monde souterrain, de sa fragilité aussi, est une volonté que j'ai eu depuis des années. D'ailleurs, j'organise tous les quatre ans un festival international de films spéléologiques.

     

    Où se déroule cette expédition ?

        Pour une fois, un de mes films ne se déroule pas aux antipodes, mais bel et bien en France. A cheval sur la France et l'Espagne, exactement, dans un coin magnifique et sauvage des Pyrénées : la Pierre Saint-Martin. Mais c'est vraiment un « autre monde », le monde souterrain, que très peu de gens connaissent.

     

    D'où le jeu de mot sur le titre ?

        « A travers la Pierre » pourrait s'écrire avec ou sans majuscule au mot Pierre. Il s'agit pour nous de suivre le cheminement de la goutte d'eau à travers la montagne, par le réseau des gouffres et des rivières souterraines, pour ressortir au grand jour, à plus de 10 kilomètres de là, et 1500 mètres plus bas dans la vallée. Mais la « Pierre », c'est aussi pour les spéléos du monde entier, un lieu mythique : il résume l'aventure spéléologique de plus de 50 années d'explorations, depuis la découverte du gouffre de la Pierre Saint-Martin avec son puits de 320 mètres, et l'accident mortel de Marcel Loubens, jusqu'aux multiples et successifs records mondiaux de profondeur. La « Pierre » c'est donc pour les spéléos un endroit redouté, et passionnant, qui attire et effraye tout à la fois...

     

    Ce film présente le monde souterrain au fil d'une exploration spéléologique, de façon très esthétique...

        Richard Maire dit souvent que pour lui, seule l'esthétique compte. Si on fait de la montagne, c'est pour admirer les paysages, être baigné dans cette nature sauvage et magnifique. La spéléologie aussi! Quand on découvre ces paysages souterrains, on est frappé par leur beauté, leur irréalité. C'est évident quand on observe des concrétions cristallines très fines et délicates, mais c'est encore plus spectaculaire quand on amène le spectateur dans une des plus grandes salles souterraines du monde, avec une rivière souterraine qui y cascade de plus de 150 mètres! Dans l'esprit du grand public, les grottes c'est sales, dangereux, intéressant. J'ai voulu leur montrer que c'est tout le contraire!

     

    Quelles difficultés avez-vous rencontré ?

        La plus grosse difficulté, c'est bien sûr l'éclairage. On a dû utiliser des lampes HMI très techniques, qui ont un rendement exceptionnel, des batteries au lithium, des micro groupes électrogènes... Et rien n'aurait été possible sans l'aide d'une forte équipe de spéléologues aguerris. Une vingtaine de spéléos locaux, animés par la même passion et la même envie de faire partager la beauté de « leur » gouffre vers le grand public.

     

    Quel matériel a été mis en œuvre dans le tournage ?

        Pour le film, je prévoyais trois types de séquences. En surface, on a utilisé une mini-grue et une grosse caméra DV-cam, le plus souvent à l'épaule, pour être rapides. On a filmé aussi en hélicoptère et le pilote, Jean Brosset, qui connaît la montagne comme sa poche, nous a épaté en faisant un vol au milieu des gorges de Kakouetta. Un truc fou! Les images sont spectaculaires...

     

    Le son est vraiment excellent, on a l'impression de faire partie de l'équipe!

        L'ingénieur du son, Patrick Mauroy, est un vrai baroudeur, on a tourné ensemble en Patagonie et à Bornéo... comme il y avait plusieurs intervenants possibles, chacun avait un micro HF et il enregistrait chaque signal séparé, plus le son d'ambiance, sur les 8 pistes d'un magnétophone numérique, le Cantar. Pour la traversée il a utilisé un matériel plus léger, avec des micros HF. Un son « studio » a mille mètres de profondeur, il n'y a que lui pour réussir ça, sans ralentir une seconde l'avancée de l'équipe.

     

    Quel a été le moment le plus fort du tournage ?

        Il y a bien évidemment la traversée intégrale du massif, que l'on a réalisé fin septembre, après 24 journées de tournages en juin et en août dans les extérieurs et dans les grandes salles près de la salle de la Verna. Cette traversée a été faite en 24 heures, sans dormir, par une équipe de douze personnes, dont  les principaux intervenants du film, Richard Maire, Priscilla Telmon, Michel Douat et Joël Danflous. Pour ces images, j'ai tourné avec une petite caméra DV professionnelle, en technique très légère. Il ne fallait pas ralentir l'équipe, dont la sécurité était primordiale. Si on freine trop la progression, on perd du temps et la fatigue s'installe dans l'équipe. Cette expédition s'est faite dans l'humour, grâce au sourire de Priscilla dont s'était pourtant la première expérience de spéléologie... Sans cette bonne humeur, rien n'aurait été possible. Et je vous prie de croire qu'au bout de 20 heures de progression, la fatigue vous plombe... Et cette bonne humeur est visible au cours du film...

  • Revue de presse

    Revue de presse

     

    Télérama T

    "Près de 40 heures d'équipée dont Luc-Henri Fage nous restitue l'essentiel dans ce documentaire étonnant. Il parvient à nous associer à l'expédition en nous faisant partager chaque instant, chaque découverte : la présence d'une vie animale, ou encore ces étonnantes concrétions sculptées par l'eau... Chaque étape à franchir devient un peu la nôtre. A condition de ne pas souffrir de claustrophobie!"

    Pauline Perrignon

     

    Téléstar TTT

    "Un vrai régal que cette exploration spéléologique de quarante-huit heures, qui offre des prises de vues d'une rare beauté."

     

    TéléObs T

    "Luc-Henri Fage filme avec passion ce fascinant voyage à travers le monde souterrain."

    Catherine Weibel

     

    Télé 2 Semaines

    "Deux jours sous terre à couper le souffle !"

     

    TV Grandes Chaînes TT

    "Fascinante descente sous les Pyrénées. Une leçon de géologie pour tous."

     

    Télé Poche TTT

    "Un vrai régal que cette exploration spéléologique avec des prises de vues d'une rare beauté."

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  • Michel Pascal, compositeur de la musique originale

    Compositeur français né en 1958, Michel Pascal a investi de nombreux répertoires : musiques acousmatiques (Falaises et Emergences), instrumentales (Puissance 3, Liens CD MFA Radio France 216030 - 1998), vocales (Voiles), live electronic (Etude 4), théâtre musical (Icare ?), installations interactives grand public (Centre Nausicaa de Boulogne/mer CD CIRM 1991).

    Il collabore régulièrement avec le monde du théâtre, du cinéma ou de la danse, notamment en compagnie de Jacques Renoir, Luc-Henri Fage, Josette Baïz, Jean-Marc Matos, Bernard Menaut, Bernard Glandier, Georges Appaix, Julyen Hamilton...

    Si son style peut varier ainsi considérablement selon les productions, il demeure cependant fidèlement attentif à un certain raffinement de la perception, en jouant de nombreux passages entre les sensations de note et de son.

    Il fut le dernier assistant de Jean-Etienne Marie au Centre International de Recherche Musicale de 1983 à 1987. Il y a créé le « Studio Instrumental », afin de développer de nouvelles relations entre le geste du musicien et le son qu'il joue, fusionnant les potentiels des instruments acoustiques aux plus récentes lutheries électroniques. Il est l'un des rares tenants d'un nouveau type de virtuosité qualifiée d'à l'intérieur même du son, dans une famille où l'on pourra citer Gyorgy Kurtag, Pascal Gobin, Xavier Garcia, Serge de Laubier...

    Il se plait à travailler sans exclusive de styles musicaux, avec des musiciens pratiquant aussi bien les musiques écrites que l’improvisation tels Jean-Paul Celea, Barre Phillips, Claude Crousier, Michel Redolfi, Robert Ashley, Joëlle Léandre...

    Michel Pascal enseigne la composition électroacoustique au Conservatoire National de Région de Nice. Il est également chargé de cours au CEFEDEM d’Aubagne et conseiller artistique pour le réseau européen « Rainbow Across Europe » à Aix en Provence.

     

    Studio Instrumental

     

     

    Disco-videographie

     

    Sonic waters n°2  avec Michel Redolfi, CD  hat ART 6026 - 1989

    Nausicaä   avec Luc Martinez et Michel Redolfi, CD CIRM 1991

    Berceuses   avec de 21 autres compositeurs. Livre Laser Albin Michel - 1991

    Patrimoine Génésique  direction artistique, arrangements et mixage pour les groupes du Théatre Lino Ventura de Nice (rap/rock/raï/variété...)

    V° concours Noroit avec 11 autres compositeurs, CD Magison 247982 - 1997

    Répertoire Polychromes 2 avec 5 autres compositeurs et 6 ensembles dont le Studio Instrumental, CD MFA Radio France 216030 - 1998

    Le gouffre perdu de Papouasie   film de Luc Henri Fage, Les Films d’Ici, TF1

    Mille mètres sous la jungle, film de Luc Henri Fage, Gédéon, FR3

    A la découverte des grottes ornées de Bornéo film de Luc Henri Fage, Gédéon, FR3

    Ushguli, film de Jean Boggio Pola, MC4, Planète

    L’expédition Ultima Patagonia   film de Luc-Henri Fage, Média Vidéo Compagnie, France 2, 2001

    Internity, vidéo publicitaire, COPSI Interdiscount

    Puzzle CD INA-GRM pour un orchestre imaginaire composé de : Pierre Yves Artaud, Jean Querlier, Michel Lethiec, Alexandre Ouzounoff, Daniel Kientzy, Patrice Petitdidier, Bernard Vitet, Vinko Globokar, Michel Godard, Pablo Cueco, Gérard Frémy, Elisabeth Chojnacka, Brigitte Sylvestre, Raymond Boni, Charles Frey, Michel Michalakakos, Jean Grout, Jean Paul Celea, Barre Phillips.

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